Symposium Sept-Îles/Uashat-Maliotenam
Titre: AIMINANU / Il y a conversation en cours
Dans mon travail artistique, c’est par l’abandon dans l’espace public d’une œuvre sculptée sur pierre, gravée d’un visage générique qui transmet des affects, que j’amorce chaque thématique. Le projet à Sept-Îles s’inscrit dans le même sens. Seuls les formats ont changé pour prendre un visage monumental, la pierre étant mon matériau de base pour entreprendre un rapprochement, une réconciliation.
Dans de nombreuses civilisations, la pierre prend un sens symbolique important. Elle sert de support pour transmettre ou laisser un message.
Une œuvre peut-elle susciter le désir de la rencontre? Là est la question à laquelle je réponds en voulant réaliser une œuvre autonome qui fasse référence à un tête-à-tête, à une conversation, à une communication, à une amitié renouée, à un dialogue.
J'ai sculpté d’un visage générique deux grosses pierres récoltées sur le territoire de la Côte-Nord. Je les ai disposées face à face pour que leurs bouches puissent échanger, se raconter, s’entendre, se réconforter, se pardonner, se réconcilier. L’espace entre les deux interlocuteurs permet le passage du promeneur qui peut ainsi participer à l’échange.
La pierre est mémoire. Elle est commémoration. Elle est reconnaissance. Elle est inscription dans le temps de la présence des peuples qui ont vécu et qui vivent encore sur ce territoire. Elle est pérenne tout comme le lien qui unit ces deux peuples.
La bouche est ce qui caractérise le mieux l’Homme, car seul ce dernier peut s’exprimer par la parole.
Espérons qu’il y aura toujours échange de mots, communication pour maintenir l’amitié.
Dans mon travail artistique, c’est par l’abandon dans l’espace public d’une œuvre sculptée sur pierre, gravée d’un visage générique qui transmet des affects, que j’amorce chaque thématique. Le projet à Sept-Îles s’inscrit dans le même sens. Seuls les formats ont changé pour prendre un visage monumental, la pierre étant mon matériau de base pour entreprendre un rapprochement, une réconciliation.
Dans de nombreuses civilisations, la pierre prend un sens symbolique important. Elle sert de support pour transmettre ou laisser un message.
Une œuvre peut-elle susciter le désir de la rencontre? Là est la question à laquelle je réponds en voulant réaliser une œuvre autonome qui fasse référence à un tête-à-tête, à une conversation, à une communication, à une amitié renouée, à un dialogue.
J'ai sculpté d’un visage générique deux grosses pierres récoltées sur le territoire de la Côte-Nord. Je les ai disposées face à face pour que leurs bouches puissent échanger, se raconter, s’entendre, se réconforter, se pardonner, se réconcilier. L’espace entre les deux interlocuteurs permet le passage du promeneur qui peut ainsi participer à l’échange.
La pierre est mémoire. Elle est commémoration. Elle est reconnaissance. Elle est inscription dans le temps de la présence des peuples qui ont vécu et qui vivent encore sur ce territoire. Elle est pérenne tout comme le lien qui unit ces deux peuples.
La bouche est ce qui caractérise le mieux l’Homme, car seul ce dernier peut s’exprimer par la parole.
Espérons qu’il y aura toujours échange de mots, communication pour maintenir l’amitié.
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