DÉMARCHE ARTISTIQUE
Je m’intéresse à des problématiques sociétales dans une démarche rassembleuse et inclusive, à la fois participative et relationnelle, sans négliger la dimension plastique. Artiste jouant de l’intermédialité (l’emploi de divers médias en conjonction), je concilie gravure, sculpture, installation, art action, art furtif et art relationnel. L’une des caractéristiques de mon travail est qu’il évolue dans le temps grâce à l’engagement du public avec l’œuvre. Celui-ci est invité à collaborer, entre autres, en y figurant passagèrement ou en en emportant une partie. Dans cette approche, la notion de don est une composante importante de ma réflexion et de mon action. La transaction non monétaire est à la base de l’échange entre le public et moi, visant à subvertir l’acte de consommation de nos sociétés post-capitalistes.
Mon travail s’articule autour de la commémoration, de l’évocation, du devoir de mémoire. Il s’attarde à des thèmes contemporains (suicide, violence envers les femmes, itinérance, etc.) à travers mon identité de femme. Il s’agit, en utilisant des archétypes qui transcendent le temps et les particularités locales, de se remémorer une ou des personnes disparues au cœur de divers contextes de la vie. La disparition est un événement traumatique que chaque civilisation a cherché à ritualiser pour la conjurer et que la nôtre doit réinventer. J’interroge l’invisible, le symbolique, le sacré, les rites, le rituel, etc.
Je crée des œuvres bidimensionnelles, tridimensionnelles et des livres d’artiste, témoins de l’intervisualité de mes travaux (la migration de mes thèmes de prédilection dans mes œuvres) et des interventions du public. La répétition du geste est un processus qui me permet de renouveler mes œuvres et d’en complexifier la signification, en feuilletage. Des matériaux aussi divers que les pierres, le papier, la cire me permettent d’assembler des sens, de transmettre la lourdeur des affects et de se libérer d’eux.
Suzanne FerlandL, avril 2023.
Je m’intéresse à des problématiques sociétales dans une démarche rassembleuse et inclusive, à la fois participative et relationnelle, sans négliger la dimension plastique. Artiste jouant de l’intermédialité (l’emploi de divers médias en conjonction), je concilie gravure, sculpture, installation, art action, art furtif et art relationnel. L’une des caractéristiques de mon travail est qu’il évolue dans le temps grâce à l’engagement du public avec l’œuvre. Celui-ci est invité à collaborer, entre autres, en y figurant passagèrement ou en en emportant une partie. Dans cette approche, la notion de don est une composante importante de ma réflexion et de mon action. La transaction non monétaire est à la base de l’échange entre le public et moi, visant à subvertir l’acte de consommation de nos sociétés post-capitalistes.
Mon travail s’articule autour de la commémoration, de l’évocation, du devoir de mémoire. Il s’attarde à des thèmes contemporains (suicide, violence envers les femmes, itinérance, etc.) à travers mon identité de femme. Il s’agit, en utilisant des archétypes qui transcendent le temps et les particularités locales, de se remémorer une ou des personnes disparues au cœur de divers contextes de la vie. La disparition est un événement traumatique que chaque civilisation a cherché à ritualiser pour la conjurer et que la nôtre doit réinventer. J’interroge l’invisible, le symbolique, le sacré, les rites, le rituel, etc.
Je crée des œuvres bidimensionnelles, tridimensionnelles et des livres d’artiste, témoins de l’intervisualité de mes travaux (la migration de mes thèmes de prédilection dans mes œuvres) et des interventions du public. La répétition du geste est un processus qui me permet de renouveler mes œuvres et d’en complexifier la signification, en feuilletage. Des matériaux aussi divers que les pierres, le papier, la cire me permettent d’assembler des sens, de transmettre la lourdeur des affects et de se libérer d’eux.
Suzanne FerlandL, avril 2023.