Exposition «Hôtel des brumes»
Le roman par nouvelles Hôtel des brumes (Grand Prix de la ville de Sherbrooke 2004) de Christiane Lahaie raconte
l'histoire fragmentaire des occupants d'un hôtel imaginaire. On a construit ce bâtiment désormais vétuste sur une île
flottante qui vogue sur les mers. Ainsi, au fil du temps, le lieu est devenu un point de rencontre pour les citoyens du
monde. On vient y chercher la paix, l'oubli et, parfois, la mort. Chaque chambre est visitée; chacune abrite un drame.
17 chambres composent le roman, les océans et la houle constituant la trame de fond de ces portraits d'individus aux
prises avec un dilemme, un deuil, un choix irréversible. Toujours, la mémoire fait son œuvre, les souvenirs, bons ou
mauvais, meublant le quotidien de personnages à la dérive.
C'est cet univers à la fois réaliste et magique, porté par la métaphore de l'eau en tant qu'élément de vie ou vecteur de
mort et marqué au sceau du souvenir, que l'artiste Suzanne FerlandL entend revisiter par le biais de la création d'un
livre d'artiste. Depuis longtemps, l'articulation entre passé et présent, entre rites anciens et nouveaux, se situent au
cœur du travail de Suzanne FerlandL. Elle préconise un art relationnel, où le visiteur se voit incité à aller à la
rencontre de ses fantômes, de ceux et celles qui ont été là et qui ne sont plus. Fréquenter les installations de Suzanne
FerlandL oblige, en quelque sorte, à pénétrer un univers parallèle, archétypal, où l'on a la possibilité de se réapproprier
un territoire intime, douloureux ou lénifiant. (Texte de Christiane Lahaie)
Le roman par nouvelles Hôtel des brumes (Grand Prix de la ville de Sherbrooke 2004) de Christiane Lahaie raconte
l'histoire fragmentaire des occupants d'un hôtel imaginaire. On a construit ce bâtiment désormais vétuste sur une île
flottante qui vogue sur les mers. Ainsi, au fil du temps, le lieu est devenu un point de rencontre pour les citoyens du
monde. On vient y chercher la paix, l'oubli et, parfois, la mort. Chaque chambre est visitée; chacune abrite un drame.
17 chambres composent le roman, les océans et la houle constituant la trame de fond de ces portraits d'individus aux
prises avec un dilemme, un deuil, un choix irréversible. Toujours, la mémoire fait son œuvre, les souvenirs, bons ou
mauvais, meublant le quotidien de personnages à la dérive.
C'est cet univers à la fois réaliste et magique, porté par la métaphore de l'eau en tant qu'élément de vie ou vecteur de
mort et marqué au sceau du souvenir, que l'artiste Suzanne FerlandL entend revisiter par le biais de la création d'un
livre d'artiste. Depuis longtemps, l'articulation entre passé et présent, entre rites anciens et nouveaux, se situent au
cœur du travail de Suzanne FerlandL. Elle préconise un art relationnel, où le visiteur se voit incité à aller à la
rencontre de ses fantômes, de ceux et celles qui ont été là et qui ne sont plus. Fréquenter les installations de Suzanne
FerlandL oblige, en quelque sorte, à pénétrer un univers parallèle, archétypal, où l'on a la possibilité de se réapproprier
un territoire intime, douloureux ou lénifiant. (Texte de Christiane Lahaie)